Message e-mail de Maître Luis Diego zavaleta, le samedi 28 février 2011.
(Traduction du message en français, l’original suit en bas de page)
Estimados Señores :
Après avoir vaincu de nombreux, mais vraiment nombreux obstacles, mis en place par les autorités provinciales dans quelques cas et d’autres fois par les dirigeants politiques qui ont oublié le bien commun et ont agi en faveur des groupes dissidents de la communauté, nous avons pu récemment obtenir l’inscription dans le registre de la propriété immobilière, d’une superficie de 19.700 hectares qui furent expropriés de l’ex Finca san Andres par l’état national et pour laquelle le processus judiciaire a commencé en 1995.
Avec cela la Communauté totalise en ses avoirs une superficie de plus de 90.000 hectares, chiffre en rien négligeable, qui permettra à ses membres de préserver pour le futur la forme de vie qu’ils ont développé dans le passé pour leur grand bénéfice.
Si certes les choses ont commencé à s’améliorer depuis décembre 2009 dans l’administration de la communauté avec l’entrée en fonctions de la nouvelle commission dirigeante (HERMINIO CRUZ - PRESIDENTE - CEFERINO ZARATE - SECRETARIO), il est vrai qu’il y a beaucoup à faire tant tous ces conflits internes ont gravement dégradé le sentiment de la vie communautaire. Aujourd’hui la propriété officielle de la terre constitue un facteur très important pour rétablir cette incroyable forme de vie, mais il est nécessaire de recréer en chaque membre la conscience adéquate, grâce à laquelle ils devront laisser de côté ces questions mesquines de politique partisane pour penser à la formulation d’un projet de politique communautaire qui permette une activité bien ordonnée, en fonction du bien de toute la communauté et en tenant compte du profil politique de la zone d’influence.
Après diverses tentatives infructueuses, nous avons pu obtenir que le Juge Fédéral impose au Directeur général des Immeubles de la Province de Salta, l’obligation d’enregistrer le titre de propriété de la terre dans un délai de trois jours, sous la contrainte formelle en cas de non respect, de commettre un délit de désobéissance judiciaire ; ainsi s’est tout récemment produit le miracle !
(...)
Je me suis réservé l’honneur et l’orgueil d’avoir été le professionnel qui en 15 ans de travail continu a obtenu pour la Communauté deux titres de propriété, le premier de 70.000 hectares de la partie haute de l’ex Finca San Andres et ensuite les autres 19.700 hectares, ce qui m’a permis de capitaliser les vécus les plus variés et de nouer des liens avec des personnes de bien comme c’est le cas de vous autres, autant de choses que personne ne pourra jamais m’enlever, puisque ce sont les choses que l’on porte toujours avec soi au plus profond de notre être.
(...)
Comme toujours je voudrais vous manifester une fois de plus mon sincère et profond remerciement pour tout l’apport que vous avez réalisé en faveur des communautés, pouvoir compter sur votre appui et votre présence a été hautement satisfaisant pour tous.
Vous salue avec gratitude et affection,
Luis Diego Zavaleta
Argentina - Salta, 28 de Febrero de 2011.
Estimados Señores :
Despuès de vencer muchos, pero muchos obstàculos que fueron puestos por las autoridades provinciales en algunos casos y otras veces por la dirigencia polìtica que se ha olvidado del bien comùn y ha actuado a favor de los grupos disidentes de la Comunidad, hemos podido recientemente obtener la inscripciòn en el registro de la propiedad inmobiliaria de una superficie de 19.700 hectàreas que fueron expropiadas a la ex - Finca San Andrès por el Estado Nacional y cuyo proceso judicial se iniciò en el año 1995.
Con esto la Comunidad totaliza en su haber una superficie de algo màs de 90.000 hectàreas, cifra nada despreciable que permitirà a sus miembros preservar para el futuro la forma de vida que en el pasado han llevado con grandes beneficios.
Si bien las cosas han comenzado a mejorar desde diciembre/09 en la Administraciòn de la Comunidad con el ingreso de esta nueva Comisiòn Directiva (HERMINIO CRUZ - PRESIDENTE - CEFERINO ZARATE - SECRETARIO), la verdad es que falta mucho por hacer por cuanto todos estos conflictos internos ha degradado gravemente el sentido de la vida Comunitaria. Hoy la titularidad de la tierra juega un factor muy importante para restablecer esa increible forma de vida, pero es necesario recrear en cada miembro la adecuada conciencia, para lo cual tambièn deberàn dejar de lado aquellas cuestiones mezquinas de polìticas partidarias y pensar en la formulaciòn de un proyecto de polìtica comunitaria que permita la actuaciòn ordenada y pensando en el bien comùn de toda la Comunidad en el espectro polìtico de la zona de influencia.
Luego de varios intentos fallidos, hemos podido hacer que el Señor Juez Federal imponga al Director de la Direcciòn General de Inmuebles de la Provincia de Salta, la obligaciòn de registrar el tìtulo de la tierra en el plazo de tres dìas y bajo formal apercibimiento de considerar un eventual incumplimiento en el delito de DESOBEDIENCIA JUDICIAL, recièn entonces se ha producido el Milagro.
(...)
He reservado para mi el honor y orgullo de haber sido el profesional que consiguiò para la Comunidad en 15 años de trabajo continuo ambos tìtulos de la tierra, primero las 70.000 hectàreas de la parte alta de la ex finca San Andrès y luego las restantes 19.700 hectareas, lo que me ha permitido capitalizar las màs variadas vivencias y estrechar vìnculos con personas de bien como es el caso de ustedes, todo lo cual nadie me podrà arrebatar jamàs por ser estas las cosas que se llevan para siempre en lo màs profundo de nuestro ser.
(...)
Como siempre corresponde que ponga de manifiesto una vez màs mi màs sincero y profundo agradecimiento a todo el aporte que Uds. han realizado a favor de las Comunidades, contar con vuestro apoyo y con vuestra presencia ha sido altamente satisfactorio para todos.
Agradecidamente los saluda con gran afecto.
Luis Diego Zavaleta
Argentina - Salta, 28 de Febrero de 2011.